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Cinq lycéens de Jacques Le Caron sont partis en Suède

Publié le

28/09/2022 - 06:56

Robinson, Simon, Théo, Matéo, et Alexy ont entre 17 et 18 ans et sont scolarisés au lycée Jacques le Caron en terminale, 1ere TISEC ou plomberie. Les cinq jeunes sont partis en Suède deux semaines grâce au programme Erasmus. Dans le cadre du Joli mois del'Europe, ils reviennent sur cette expérience enrichissante.

Quelle a été votre motivation pour partir vous former à l’étranger ?

Robinson Grulois : "Le projet était initialement proposé uniquement aux élèves de 1ere , mais il manquait une personne. Je ne m’attendais donc pas à partir en Erasmus mais quand on me l’a proposé, je me suis dit pourquoi ne pas tenter l’expérience car ce sera un voyage en plus et l’occasion de découvrir de nouvelles choses."

Simon Sergent : "Lorsque l’on rentre dans la vie active, on est très pris par le temps. Je me suis dit que tant que je suis étudiant je dois profiter du temps qui m’est offert à bon escient et en profiter pour voyager."

Théo Beatse : "Je me suis lancé dans l’aventure Erasmus pour découvrir un nouveau pays, vivre une nouvelle expérience, et améliorer mon anglais."

Matéo Yvartpalero : "Je voulais apprendre de nouvelles techniques de travail, différentes des nôtres en France, me familiariser avec l’anglais et pouvoir voyager."

Alexy Lagache : "Je souhaitais découvrir des nouvelles techniques de travail, mais aussi un autre mode de vie. Bien-sûr, le fait de voyager était un plus également pour moi."

 

Quelles ont été les difficultés auxquelles vous avez dû faire face durant votre expérience à l’étranger ? Qu’avez-vous fait pour pallier ces difficultés ?

Robinson Grulois : "La langue était une barrière pour moi car je n’avais pas un excellent niveau d’anglais. Concernant le suédois, c’était encore pire car je n’avais aucune base. Le seul moyen de dépasser cet obstacle a été de me faire violence en échangeant au maximum avec les personnes sur place pour m’habituer."

Simon Sergent : "Je voyais l’anglais et le suédois comme de vraies barrières. De ce fait, en rentrant à l’hôtel, je révisais sur internet en apprenant des phrases dans la langue du pays. Je me suis rapidement senti à l’aise par la suite."

Théo Beatse : "Mise à part la barrière de la langue, le transport sur place a été un vrai challenge pour moi. J’ai dû rapidement prendre mes marques à Stockholm qui est une très grande ville. J’étais assez désorienté au début, et j’ai dû pour la première fois prendre les transports en commun comme le métro. Nous avons dû, avec mes camarades, être autonomes pour nous orienter."

Matéo Yvartpalero : "Selon moi, le plus difficile était d’appréhender l’anglais technique, puisque dans notre profession il existe des termes spécifiques. J’ai donc constamment cherché la traduction sur internet de ce nouveau vocabulaire. Les transports en commun c’était aussi une nouveauté pour moi surtout dans une si grande ville que Stockholm."

Alexy Lagache : "En plus de mes difficultés en anglais, il a fallu s’adapter au mode de vie des suédois qui est différent du nôtre. Les horaires sont plus durs pour nous, puisqu’ils commencent  leur journée de travail à cinq heures du matin, et finissent vers quinze heures."

 

Que vous a apporté la mobilité internationale dans votre vie professionnelle? Et dans votre vie personnelle ?

Robinson Grulois : "Dans la vie professionnelle, j’ai appris de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes de travail, pour en apprendre plus sur le métier. Au niveau personnel, cette expérience internationale m’a permis de visiter un nouveau pays, en y découvrant par la même occasion des méthodes de vies différentes, une nouvelle culture."

Simon Sergent : "Mon expérience en Suède m’a permis d’apprendre des méthodes de travail suédoises dans le chauffage."

Théo Beatse : "Grâce à cette expérience en Suède, j’ai acquis de nouvelles techniques de travail concernant des gros chantiers. Sur le plan personnel, j’ai appris en autonomie et je me sens aujourd’hui plus responsable."

Matéo Yvartpalero : "Sur le plan professionnel, j’ai découvert des techniques suédoises qui ne sont pas faites en France. Il s’agit notamment du travail avec une sorte de tube en cuivre chromé. Pour cintrer, les méthodes sont différentes en Suède. Sur le plan personnel, j’ai appris à être plus ouvert car nous étions durant deux semaines dans une auberge de jeunesse. On a dû être très autonomes."

Alexy Lagache : "Sur le plan professionnel, j’ai appris de nouvelles techniques en plomberie comme utiliser du cuivre chromé, que nous n’avons pas en France. Sur le plan plus personnel, malgré le peu de temps que nous avions, j’ai tout de même l’impression d’avoir amélioré mon anglais. De plus, le fait d’avoir vécu  en auberge de jeunesse, et d’avoir passé beaucoup de temps dans l’entreprise, j’ai créé des liens avec des personnes qui sont devenues mes amis et avec qui je garde contact actuellement via les réseaux sociaux."

 

Comment avez-vous financé votre voyage ? Avez-vous bénéficié de bourses ou autres aides ? Si oui, les démarches étaient-elles difficiles pour demander ces bourses/aides ?

Les cinq élèves : "Le programme Erasmus a financé la totalité du voyage, nous n’avons rien eu à débourser. Les seules dépenses que nous avions eu étaient des dépenses personnelles pour des achats sur place et pour des sorties. Nous remercions nos professeurs qui se sont chargés des tâches administratives pour Erasmus car nous n’avions eu uniquement qu’un formulaire à remplir. Nos professeurs ont réalisé un travail et un accompagnement formidables pour nos dossiers Erasmus."

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent partir en mobilité internationale ?

Robinson Grulois : "Mon seul conseil à donner aux jeunes qui souhaiteraient partir à l’étranger pour se former est de se lancer !"

Simon Sergent : "Le conseil que je pourrais donner aux jeunes est de saisir l’opportunité de partir en mobilité internationale si elle s’offre à eux car on n’a pas tous la chance de voyager, alors qu’avec Erasmus c’est presque gratuit."

Théo Beatse : "Le conseil je pourrais donner aux jeunes est de saisir cette occasion de partir à l’étranger, car c’est très enrichissant."

Matéo Yvartpalero : "Je conseille aux jeunes qui souhaitent se former à l’étranger, d’apprendre les bases de l’anglais professionnel pour être autonome le plus rapidement possible en entreprise et profiter des enseignements au maximum de l’entreprise d’accueil."


Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

Robinson Grulois : "Deux semaines, ça passe très vite, j’aurais aimé rester plus longtemps."

Simon Sergent : "Je ne regrette absolument pas d’être parti en Suède pour me former. Je regrette uniquement le manque de temps car les deux semaines ont filé très vite."

Matéo Yvartpalero : "Si c’était à refaire, je prendrai du temps pour réviser l’anglais avant mon départ."

 

 

 

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